
Immobilier étudiant à horizon 2022-2025
Quelles seront les prochaines mutations du marché ? Comment s’y préparer ?
Février 2021
Publiée en décembre 2020
Depuis une dizaine d’années, la vente en ligne de produits de santé attire un nombre croissant d’acteurs, aux profils hétérogènes : plates-formes d’envergure européenne, pour la plupart d’origine belge, suisse et néerlandais (Newpharma, Zur Rose, Shop Apotheke, PharmaMarket, Médi-Market, Pharmasimple…), e-pharmacies créées par des pharmaciens indépendants (pharma-gdd, lasante.net en France…) ou adossées à des enseignes de pharmacies (powersanté de Boticinal ou pharmacielafayette.com par exemple). Un secteur de plus en plus concurrentiel sur lequel lorgnent les géants du e-commerce. Comme Amazon, dont les ambitions sur le marché du médicament sont toutefois freinées par des réglementations européennes diverses, plus ou moins favorables aux pharmacies en ligne.
Notre étude dresse une cartographie précise des acteurs qui investissent le canal du e-commerce, tant en France qu’au niveau européen. Elle analyse leurs stratégies de croissance et leur modèle économique (mix produit, services de e-santé associés, approche multicanal, alliances et opérations de croissance externe).
2020 est une année d’accélération exceptionnelle de la vente en ligne, notamment en France. Entre janvier et juillet 2020, le e-commerce a vu ses ventes progresser dans l’Hexagone de près de 25 % par rapport à l’année dernière. L’univers Hygiène-Santé-Beauté est l’un de ceux qui progresse le plus (+ 123 % en avril et + 86 % en mai dernier), alors même que les pharmacies physiques sont restées ouvertes pendant le confinement. Signe que cette crise accélère des tendances profondes de consommation. Une distribution omnicanale devient un atout et répond à de réels besoins dans certaines circonstances et pour certains patients.
Notre étude analyse en quoi la crise sanitaire va accélérer les usages numériques dans la santé et favoriser le recours aux e-pharmacies.
En France, les vifs débats autour de l’article 34 de la loi ASAP illustrent l’opposition entre deux visions de la pharmacie. L’assouplissement des conditions réglementaires de la vente en ligne revient à donner une marge de liberté à certains pharmaciens et à certaines enseignes qui souhaitent développer cette activité, et ce à une échelle encore impossible sur notre territoire. Ce serait donc permettre aux e-pharmacies françaises de changer de taille et d’entrer dans l’ère de l’omnicanal. Mais est-ce encore envisageable, face au retard accumulé par le réseau officinal français et aux fortes réticences des instances ordinales et syndicales ?
Notre étude analyse les défis et les conditions à réunir pour favoriser le développement des e-pharmacies en France.
Hélène Decourteix, directrice de La Pharmacie Digitale, société de conseil spécialisée en e-santé qui intervient particulièrement sur la transformation numérique des organisations. Elle accompagne les partenaires de l’officine dans l’élaboration de leur stratégie numérique et la mise en place de services clients innovants.
Hélène Charrondière, directrice éditoriale du pôle Pharmacie-Santé des Echos Etudes, analyse les évolutions du secteur de la santé depuis 30 ans. Elle travaille plus spécifiquement sur la révolution numérique de ce secteur (IoT, télémédecine, Big data, intelligence artificielle, blockchain, e-pharmacies…) et son impact sur l’organisation des soins et la distribution des produits de santé
Février 2021
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Janvier 2021
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