SOUTENIR L'INNOVATION ET GARANTIR LA RESILIENCE NUMERIQUE : LE DOUBLE DEFI DU DSI

La prise de conscience de la dimension stratégique du numérique renforce le rôle de la direction des systèmes d’informations au sein de l’entreprise.
3 novembre 2021 par
SOUTENIR L'INNOVATION ET GARANTIR LA RESILIENCE NUMERIQUE : LE DOUBLE DEFI DU DSI
BERVILY Elodie
Le rôle du DSI a été renforcé par la crise sanitaire. Mais quoiqu’il en soit, sur son agenda, figurent deux priorités absolues :

1. Participer à la transformation numérique de l’entreprise, être force de proposition dans l’innovation, y compris celle des métiers et du business, comprendre les enjeux stratégiques de l’entreprise, suggérer les bons outils technologiques pour y répondre et pouvoir les déployer rapidement en en maîtrisant les coûts. C’est la partie « noble » du métier.

2. Faire en sorte que « la machine ne s’arrête jamais ». Le numérique a pris une telle importance dans le fonctionnement quotidien des entreprises que la moindre panne n’est pas tolérée. Et coûte très cher, trop cher. C’est la partie « tuyauterie » du métier.

Évidemment, le DSI rêve de pouvoir consacrer tout son temps à la priorité n°1. Mais si la priorité n°2 n’est pas tenue, il perd toute crédibilité auprès du business, des directions fonctionnelles et de la direction générale. Il a donc tout intérêt à automatiser la gestion de son parc et le fonctionnement de son infrastructure, à la sécuriser et à la piloter avec précision en évitant toute dérive. Il doit, pour cela, disposer des bons outils de « business intelligence », de tableaux de bords fiables avec lesquels il pourra non seulement communiquer mais aussi anticiper et montrer qu’il garde bien l’essentiel sous contrôle.

Apprendre à vivre avec une complexité structurelle

Depuis le début de la crise sanitaire, les infrastructures informatiques sont soumises à des contraintes de plus en plus fortes mais aussi de plus en plus contradictoires. Elles doivent s'ouvrir à de multiples écosystèmes pour soutenir la « plateformisation » des business models dans un contexte de transformation numérique qui s'accélère mais, en même temps, réduire leurs coûts. Garantir une meilleure sécurité mais, en même temps, traiter en temps réel des données transmises par des objets connectés qu'on ne contrôle pas. Augmenter le taux de disponibilité mais, en même temps, accélérer le rythme de mise en production de nouvelles applications…
Les managers d'infrastructures numériques doivent donc apprendre à vivre avec cette complexité. Mais sans stress... Pour garder le contrôle, il leur faut des outils de supervision transversaux, capables de leur fournir une vision globale de leurs infrastructures, un inventaire précis, une CMDB en phase avec la réalité changeante, des données fiables, des reportings réguliers qui permettent de savoir qui consomme quoi, quel composant est sous-utilisé ou au contraire saturé, pour prendre les bonnes décisions et mieux dialoguer avec les utilisateurs : directions générales, directions métiers, directions fonctionnelles, tous concernés aujourd'hui par l'importance d'une infrastructure sur laquelle ils doivent pouvoir compter.

Didier Krainc (Alliancy) et Elodie Bervily-Itasse (Les Echos Etudes)

Pour en savoir plus, découvrez l’étude sur L’accélération numérique des entreprises françaises, Les Echos Etudes et Alliancy

dans 

SOUTENIR L'INNOVATION ET GARANTIR LA RESILIENCE NUMERIQUE : LE DOUBLE DEFI DU DSI
BERVILY Elodie 3 novembre 2021
Partager cet article
Étiquettes
Archiver