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Le nombre d’opérations de chirurgie esthétique a doublé au cours des dix dernières années
Les progrès de la médecine ont permis le développement d’une offre large d’actes esthétiques visant à prévenir ou à restaurer les méfaits du temps sur le visage et la silhouette. Les pratiques esthétiques sont désormais bien intégrées dans la société française : les interventions de type anti-âge ou transformation sont envisagées par près de la moitié des femmes tandis que les hommes représentent environ 20 % de la clientèle. Si la chirurgie esthétique ne peut être pratiquée que par des chirurgiens plasticiens et, pour certains actes, par des dermatologues, il n’existe pas de règles juridiques délimitant les compétences des praticiens en médecine esthétique. Les généralistes se sont ainsi laissé séduire par l’exercice de la médecine esthétique : leur nombre reste flou, mais le syndicat national de médecine esthétique parle de 2 500 à 3 000 praticiens exerçant à la fois médecine générale et esthétique. La forte croissance du nombre de médecins proposant des actes de médecine esthétique facilite l’accès au soins et participe à la démocratisation du marché.
Les freins à la croissance (prix, image, etc.) ont sauté, offrant de fortes perspectives de développement
Si le marché des soins esthétiques a souffert de la crise, il est reparti vigoureusement à la hausse en 2010, effaçant les mauvaises performances de 2009. Les perspectives de croissance sont bien orientées : + 11 % de croissance annuelle moyenne d’ici 2014 au niveau mondial. Cette forte progression sera portée par le dynamisme de la médecine esthétique (produits de comblement, acide hyaluronique, etc.) et la plus grande solvabilité de la demande permise par la baisse des prix des actes et le développement d’offre de prise en charge par les complémentaires santé et les organismes de crédit.
Des mouvements stratégiques d’ampleur attestent de l’attractivité du secteur
Les success stories (Allergan, Galderma) attestent du dynamisme du marché des soins esthétiques. Le secteur est aujourd’hui le théâtre d’opérations de croissance externe aux multiples de valorisation très élevés (Allergan et Cornéal, Galderma et Q-Med, Merz et Bioform Medical, etc.) Parallèlement, les stratégies de diversification vers les produits grand public se multiplient. Les fabricants de peelings comme les laboratoires commercialisant des produits injectables (acide hyaluronique, toxine botulique, produits de comblement) se positionnent sur le marché porteur de la dermo-cosmétique grand public, aujourd’hui trustée par les spécialistes du secteur qui reprennent à leur compte des promesses produit « medecine-like », comme Pierre Fabre, La Roche Posay, Filorga, etc. A l’instar de Johnson & Johnson ou de Galderma, bras armé de L’Oréal sur le marché des soins esthétiques, les fournisseurs de produits professionnels pourraient trouver dans les soins grand public une extension logique de leur activité, le conseil officinal s’inscrivant en synergie avec la caution médicale des produits. Ils bénéficieraient ainsi d’un marché en plein essor tout en réduisant leur dépendance à la conjoncture économique.
L’auteur de l’étude
Sylvie Vercken est Docteur en médecine, journaliste et consultante spécialisée en santé
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NOTRE CONSULTANT
Elodie BERVILY
FICHE TECHNIQUE
TARIF
A partir de 1600 € H.T
Rédigée en français
Juin 2011
60 pages
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1. Le champ de la médecine et de la chirurgie esthétique
- Les techniques dites « non invasives » : injections de toxine botulique et de produits de comblement, peelings, laser, dermabrasion, carboxythérapie, liporéduction, etc.
- Les principales opérations de chirurgie esthétique : bléphorastie, rhinoplastie, prothèses mammaires, liposuccion, phlébectomie, chirurgie abdominale, etc.
2. Un marché en développement porté par l’innovation et les progrès de la science
- L’offre de médecine esthétique est portée par les progrès de la science, adossés au diktat de la beauté et au déni des effets du vieillissement
- La progression de la qualité des actes esthétiques
3. La démocratisation des actes de médecine et de chirurgie esthétique
- La multiplication des cibles et des lieux de prescription et de soins
- Focus sur les cliniques esthétiques
- Le prix des actes esthétiques a baissé
- Le tourisme esthétique : l’attrait du Maghreb et des pays d’Europe de l’Est
4. La solvabilisation du marché
- Les actes à visée esthétique sont aux frais des patients
- Les initiatives en matière d’assurance santé complémentaire et de recours au crédit
5. Le marché de la médecine et de la chirurgie esthétique et sa structure concurrentielle
- Un marché dynamique, mais fortement dépendant de la conjoncture économique
- Une croissance tirée par les traitements non invasifs face à la chirurgie esthétique
- Les laboratoires présents sur le marché de la toxine botulique et des produits de comblement en France
6. Des mouvements stratégiques importants attestent de l’attractivité du secteur
- Structure concurrentielle et initiatives stratégiques des acteurs présents sur le marché de la médecine et de la chirurgie esthétique
- Les acteurs de la médecine esthétique sont encore peu présents en dermo-cosmétique
- Les spécialistes de la dermo-cosmétique et les fabricants de compléments alimentaires « beauté » ont en revanche intégré la promesse produit « medecine-like »
7. Les perspectives du marché de la médecine et de la chirurgie esthétique
- Quelles seront les tendances d’évolution du marché à l’horizon 2014 ?
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