Cette combinaison n'existe pas.


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Exclusivité Eurostaf

Un marché atteint par la crise mais qui résiste

Le secteur de la construction aéronautique a vu ses commandes nettement décliner en 2009 mais 2012 a confirmé la reprise entamée en 2011 et les perspectives de livraison sont en hausse. De plus, sur certains segments, comme celui des gros porteurs, le nombre des livraisons est resté stable grâce aux commandes engrangées avant la crise. Ainsi, Boeing et Airbus totalisent chacun 7 à 8 années de production en 2012 ce qui les met à l’abri d’un bas de cycle conjoncturel. L’aviation d’affaires est nettement plus sujette aux cycles et a subi durement la crise. La reprise semble incertaine… Le marché des hélicoptères est moins sensible à la conjoncture et les perspectives de croissance sont orientées à la hausse. Il en va de même pour le marché de la maintenance (MRO) avec les augmentations prévues de l’activité aérienne. Face à la contraction de leur chiffre d’affaires et de leurs marges en 2009, les constructeurs ont mis en place des plans de restructuration qui se traduisent aujourd’hui par des performances financières très satisfaisantes. Les retards et incidents sur les nouveaux projets sont devenus les plus importants risques sur les marges.

L’industrie aéronautique doit faire face à de fortes contraintes

Sous pression des contraintes environnementales et de réduction de leurs coûts d’exploitation pour maintenir leur compétitivité, les compagnies aériennes orientent la conception des appareils aéronautiques. Les avionneurs et les motoristes doivent être en mesure de proposer des avions à l’aérodynamisme plus performant, dotés d’un poids réduit et de moteurs ayant une consommation nettement diminuée. Ces enjeux poussent l’arrivée d’avions nouveaux et révolutionnaires qui conduisent à l’accroissement des risques techniques, d’où les nombreux retards sur les nouveaux programmes de Boeing ou d’Airbus et les problématiques rencontrés sur les nouvelles motorisations. De plus, le coût des innovations tend à augmenter les risques commerciaux dans la mesure où le nombre d’avions nécessaires pour amortir les programmes est plus élevé (450 appareils pour l’A380 par exemple). Par ailleurs, l’industrie européenne reste pénalisée par l’économie dollar qui règne sur ce marché alors que ses coûts sont majoritairement en euros. Elle travaille donc à délocaliser une partie de la production de sous ensembles en zone dollar ou même à facturer en dollars des sous traitants ou équipementiers situés en zone euro.

Le dynamisme du marché attise les convoitises de nouveaux entrants

Sur le marché des monocouloirs de plus de 150 places, les nouveaux entrants pourraient devenir des concurrents sérieux des B737 et A320, Airbus et Boeing n’envisageant pas le remplacement de leur best sellers avant 2025. Si seul le Bombardier Cseries va venir les concurrencer d’ici peu, les concurrents russes (MS21) et chinois (C919) devraient être prêts vers 2016/2018. Tout l'enjeu pour les acteurs historiques est de conserver une longueur d'avance grâce à l'innovation technologique sur les nouvelles nations aéronautiques : la Chine avec Comac qui lancé plusieurs programmes dont le C-919, la Russie et le Brésil.




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Juillet 2012
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La chaîne de valeur du secteur de la construction aéronautique

  • La construction aéronautique civile est principalement centrée sur les avions de transport commerciaux
  • En 2011, le marché mondial est estimé à environ 265 Mds$
  • La croissance du secteur est intimement liée à l’augmentation du trafic qui devrait plus que doubler d’ici 2030
  • La zone Asie Pacifique va accaparer l’essentiel de la croissance
  • Des compagnies aériennes très sensibles à la conjoncture économique et au coût des carburants
  • Focus sur les loueurs : des acteurs essentiels du marché

Analyse du marché de la construction aéronautique par segment et par type d’acteurs

  • Les avions de ligne (130 sièges et plus)
    • Airbus et Boeing se partagent le marché mais le paysage va évoluer avec l’arrivée de nouveaux concurrents
    •  
    • Focus sur la structure des carnets de commande de Boeing et Airbus en 2012
    • Les avions régionaux (jets et turboprops)
    •  
    • Un segment en mouvement : le renouveau des turboprops et une frontière entre jets régionaux et gros porteurs qui s’estompe
    •  
    • L’effondrement des commandes en 2010 n’a pas encore été totalement surmonté et a placé Bombardier dans une situation très difficile
    •  
    • Le leadership d’Embraer remis en cause ?
    • Les avions d’affaires (jets)
    •  
    • La crise a divisé par deux le nombre de livraisons et la reprise est encore incertaine…
    •  
    • Le haut de gamme résiste mieux et profite de la reprise
    • Les Hélicoptères
    •  
    • Les hélicoptères civils : des missions extrêmement variées et un marché très concurrentiel
    •  
    • Les américains et les russes dominent le marché militaire, les européens (Eurocopter) le marché civil
    •  
    • Des appareils souvent irremplaçables mais victimes de leur consommation et de leur impact environnemental
    • Les motoristes
    •  
    • La motorisation (propulseur et nacelle) représente 20 à 30 % du coût global d’un avion
    •  
    • Un marché oligopolistique dominé par cinq grands groupes
    •  
    • Un chiffre d’affaires conditionné par la base installée
    •  
    • Un marché aux cycles très longs et fortement capitalistique
    • Les équipementiers
    •  
    • Les équipementiers représentent environ 20 % de la valeur de la construction
    •  
    • La base installée est le cœur des préoccupations des équipementiers
    •  
    • Une présence dans la première monte vitale mais de plus en plus risquée
    •  
    • Une concentration inéluctable du secteur
    • Le MRO (Maintenance Repair and Overhaul)
    •  
    • Des acteurs divers se partagent le marché : filiales de compagnies aériennes, industriels de l’aéronautique et indépendants
    •  
    • Les perspectives sont encourageantes, mais la concurrence va rester vive et le marché glissera peu à peu vers la zone Asie Pacifique

Les enjeux clés de l’industrie aéronautique civile

  • La santé du transport aérien dépend fortement du prix de l’énergie
  • La compétitivité des industriels européens est liée au cours de l’euro par rapport au dollar
  • Le secteur doit faite face à l’arrivée de nouveaux entrants aux ambitions fortes
  • Chine, Russie, Brésil : stratégies comparées des nouvelles nations de l’aéronautique
  • Les monocouloirs : un segment crucial pour Airbus et Boeing
  • Focus sur le rôle primordial de l’Europe dans la recherche aéronautique
  • Les nouvelles technologies exigent de lourds investissements
  • Les enjeux environnementaux : quelles solutions pour une réduction des nuisances ?
  • La régulation de la concurrence : un marché de dupes?

Les principaux constructeurs et leurs performances financières

Cette partie présente une analyse détaillée des principaux acteurs du marché mondial de la construction aéronautique (actionnariat, chiffres clés, stratégie de croissance et perspectives de développement). Cette partie fournit également les grands ratios financiers clés du secteur et les performances comparées entre constructeurs (chiffre d’affaires, profitabilité, rentabilité financière, taux d’endettement net, capacité de mobilisation de ressources). Les constructeurs analysés : Boeing, EADS, UTC, Thales, Safran, Rolls-Royce, Textron, Bombardier Aero, Embraer, Dassault Aviation, Zodiac

Les perspectives de croissance du marché mondial de la construction aéronautique civile

  • Un déplacement de la clientèle des constructeurs vers l’est
  • Quelles percées technologiques à l’horizon 2030 ?
  • Les perspectives du marché des hélicoptères
  • Les perspectives du marché de l’aviation d’affaires
  • La croissance de la MRO va accompagner celle de la flotte mondiale mais sur un rythme plus lent




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Les entreprises analysées

  • Boeing
  • EADS
  • UTC
  • Thales
  • Safran
  • Rolls-Royce
  • Textron
  • Bombardier Aero
  • Embraer
  • Dassault Aviatio
  • Zodiac




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