Crédit photo : krisanapong detraphiphat
Groupement d’intérêt public, le GIE GERS est un acteur incontournable des données relatives à la vente des produits de santé du réseau officinal français. Sollicité par les autorités de santé comme par les industriels, le groupement décrypte régulièrement le marché pharmaceutique. En ce début d’année, le Directeur Général Adjoint du GERS Data, David Syr, dresse un bilan de 2023.
Groupement d’intérêt public, le GIE GERS est un acteur incontournable des données relatives à la vente des produits de santé du réseau officinal français. Sollicité par les autorités de santé comme par les industriels, le groupement décrypte régulièrement le marché pharmaceutique. En ce début d’année, le Directeur Général Adjoint du GERS Data, David Syr, dresse un bilan de 2023.
Une croissance de 6 % grâce aux médicaments de prescription
Le chiffre d’affaires du réseau officinal est en croissance de 6 % par rapport à 2022 (après +8 % en 2022, et +7 % en 2021), atteignant ainsi 44 Md€ TTC (contre 36 Md€ trois ans plus tôt), « sans pour autant que l’Excédent Brut d’Exploitation suive la même trajectoire », précise David Syr. Si la croissance de 2022 était liée une augmentation des volumes de produits vendus, l’année 2023 est, quant à elle, marquée par une augmentation des prix « neutralisée partiellement par un effet volume très défavorable ». Les médicaments remboursables sur prescription sont les principaux contributeurs de cette croissance, à hauteur de 80 %. Quant aux dispositifs médicaux, leur participation diminue légèrement : ils représentent 10,5 % du chiffre d’affaires des officines, contre 10,9 % en 2022. Si la majorité des dispositif médicaux vendus (73 %) relèvent d’une prescription, elle-même en croissance de 5 %, les dispositifs médicaux en vente libre (27 %) reculent de 5 %. De son côté, l’automédication est en léger déclin (-0,8 %). Ainsi, la dispensation de médicaments sur le conseil du pharmacien contribue au chiffre d’affaires à hauteur de 6 % seulement.
Qu’en est-il des cosmétiques, des compléments et des denrées alimentaires ?
Les ventes de produits cosmétiques, tout comme celles de compléments alimentaires, sont en progression de respectivement 13 % et 8 % et font de ces segments les 2e et 3e contributeurs à la croissance (ex aequo avec les dispositifs médicaux remboursables). Enfin, l’évolution des ventes des denrées alimentaires sur prescription est alignée avec la croissance de l’officine (+7 %).
Si le conseil recule légèrement, la dynamique est globalement positive, avec pour levier de croissance l’innovation, comme le précise David Syr : « L’effet prix pèse de plus en plus dans la croissance des marchés conseils, l’innovation reste un moteur d’attractivité. »
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur pharmacie-santé
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