QUAND L’OPTIQUE S’ADAPTE À NOS NOUVEAUX MODES DE VIE « CONNECTÉS »

11 avril 2016 par
QUAND L’OPTIQUE S’ADAPTE À NOS NOUVEAUX MODES DE VIE « CONNECTÉS »
LES ECHOS ETUDES

Avec la gamme Eyezen®, Essilor créé un nouveau segment sur le marché de l’optique.

Cinq heures par jour... c’est le temps minimum que les deux tiers de la population passent chaque jour sur des appareils numériques (ordinateurs, smartphones, tablettes, liseuses électroniques et objets connectés divers). En raccourcissant la zone de lecture et en modifiant les postures associées, ces nouveaux usages augmentent sensiblement la fatigue visuelle, dont les symptômes les plus courants sont les maux de tête, les douleurs dorsales et les difficultés d’accommodation. L’utilisation croissante des écrans mobiles à courte distance de lecture expose, par ailleurs, à la lumière bleue-violet émise par les écrans LED, ce qui constitue un facteur de risques de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une pathologie oculaire grave qui évolue plus ou moins rapidement vers une baisse sévère de l’acuité visuelle.

C’est pour répondre à ces nouveaux besoins de prévention qu’Essilor, leader mondial des verres ophtalmiques, a récemment lancé Eyezen®, une nouvelle gamme de verres correcteurs qui s’adresse à tous les utilisateurs de ces nouveaux supports numériques... soit 90 % des personnes âgées entre 20 et 65 ans. Ces nouveaux besoins de prévention, à la fois en verres correcteurs et en services, donnent aux opticiens l’opportunité de renforcer leur rôle de conseil en santé visuelle. Pour les accompagner, Essilor a conçu une application mobile d’aide à la vente, Eyezen Instore®, et propose un dispositif de parrainage pour les non porteurs de lunettes qui deviennent ainsi les ambassadeurs de ce nouveau produit.

Un nouveau marché semble donc s’ouvrir pour les opticiens. Une note optimiste dans un contexte économique de plus en plus sombre, marqué par la pression croissante sur les marges et le plafonnement des remboursements, mesure adoptée dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016 et qui devrait se traduire par une baisse d’un milliard d’euros du marché français de l’optique, selon les estimations des professionnels du secteur(1).

(1) Source : Les opticiens se préparent à un recul de 20 % du marché, Les Echos du 22 mai 2015

QUAND L’OPTIQUE S’ADAPTE À NOS NOUVEAUX MODES DE VIE « CONNECTÉS »
LES ECHOS ETUDES 11 avril 2016
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