Crédit photo : Oktay Ortakcioglu
Procos, la fédération dédiée à la promotion du commerce spécialisé, vient de publier un bilan en demi-teinte de l’activité du secteur à fin juin 2023. Les magasins du panel ont enregistré, sur l’ensemble du 1er semestre, une hausse de leur chiffre d’affaires de 3 % par rapport au 1er semestre 2022. Mais ce léger rebond de l’activité, porté par la hausse des prix, masque un repli des volumes vendus de 0,5 % sur la période.
Procos, la fédération dédiée à la promotion du commerce spécialisé, vient de publier un bilan en demi-teinte de l’activité du secteur à fin juin 2023. Les magasins du panel ont enregistré, sur l’ensemble du 1er semestre, une hausse de leur chiffre d’affaires de 3 % par rapport au 1er semestre 2022. Mais ce léger rebond de l’activité, porté par la hausse des prix, masque un repli des volumes vendus de 0,5 % sur la période.
Les performances de ce 1er semestre sont très contrastées selon les activités. La beauté-santé et la restauration ont particulièrement surperformé avec des hausses respectives d’activités en magasin de 13 % et 7 % sur l’exercice. « Ces deux secteurs ont bénéficié de la volonté des Français d’avoir une vie sociale. Ils ont sensiblement augmenté leurs prix, ce qui a permis de soutenir l’activité », précisent les représentants de la profession. La chaussure, la bijouterie, le sport et l’alimentaire spécialisé réalisent également de belles progressions, supérieures à la moyenne de l’ensemble du commerce spécialisé. L’habillement reste stable, l’équipement de la maison et le secteur culture-cadeaux-jouets sont particulièrement à la peine avec des replis respectifs de 1,4 % et 1,5 %. Très sensibles à la conjoncture, ces secteurs ont particulièrement souffert du contexte inflationniste du 1er semestre 2023.
Le baromètre Procos nous apprend également que l’inflation a favorisé les enseignes discount et celles bénéficiant d’une forte image de prix bas. Les enseignes au positionnement premium s’en sortent également bien, car elles s’adressent aux ménages à plus fort pouvoir d’achat, donc moins sensibles aux hausses de prix.
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