LE TRAFIC AERIEN TOUJOURS EN BERNE

Bien que les conditions se soient améliorées par rapport à 2020, le trafic passager et l'offre de sièges des compagnies aériennes restent nettement inférieurs à leur niveau de 2019.
13 janvier 2022 par
LE TRAFIC AERIEN TOUJOURS EN BERNE
MEZIANI Hélène

Le transport aérien de passagers fait partie des secteurs d’activité les plus touchés par la pandémie du Covid-19. En 2020, le nombre de passagers transportés s’était déjà effondré de 60 %. 2021 s’inscrit en légère hausse par rapport à l’année précédente mais reste divisé par deux par rapport à 2019.

Selon l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), le manque à gagner du secteur international du transport aérien a représenté environ 372 milliards de dollars en 2020 et 324 milliards en 2021, bien loin des premières estimations faites lors des premiers mois de crise par l’IATA (100 milliards prévus début mars 2020).

Concernant l’offre, elle a été réduite dans des proportions similaires à l’effondrement du nombre de passagers transportés : 50 % en 2020 et 40 % en 2021 par rapport à 2019. L’OACI estime que la baisse du nombre de sièges devrait être comprise cette année entre 20 % et 23 %, tandis que la demande resterait inférieure de 26 % à 31 % à son niveau de 2019, représentant un manque à gagner de 186 à 217 milliards de dollars.

Les conséquences de cette crise devraient se faire ressentir pendant plusieurs années, en plus de l’impact sur la demande : resserrement des flottes, décalage des renouvellements prévus et des projets d’agrandissement ou de construction de terminaux…

LE TRAFIC AERIEN TOUJOURS EN BERNE
MEZIANI Hélène 13 janvier 2022
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