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Le géant danois a annoncé jeudi dernier sa volonté d’investir pas moins de 2,1 Md€ dans son complexe industriel situé en Eure-et-Loire. Qualifié par le journal Les Échos comme le « plus gros investissement jamais réalisé en France dans la santé », il vise à soutenir sa croissance dans le domaine cardio-métabolique. Son ambition : installer deux nouvelles lignes de production et doubler sa surface industrielle à horizon 2028. Cette usine, jusqu’alors focalisée sur la production de l’Ozempic®, son traitement phare contre le diabète, verra ainsi un élargissement de ses capacités à la fabrication du médicament Wegovy®, sa nouvelle thérapie contre l’obésité, basée sur la même molécule, le semaglutide. L’usine assurera des activités d’assemblage et de remplissage aseptique en seringues préremplies, après réception du principe actif produit, quant à lui, au Danemark. Une victoire pour la France qui peut se targuer d’être l’unique site européen hors du Danemark à participer à cette aventure, comme le rappelait le PDG du groupe, Lars Fruergaard Jorgensen. De visite pour l’occasion, le président de la République s’est félicité de cette nouvelle, qui renforce la compétitivité de la France en termes d’exportation de produits pharmaceutiques. Le laboratoire Novo Nordisk suit ainsi les traces de son principal rival Eli Lilly qui annonçait il y a quelques semaines un investissement dans son usine située à Fegersheim, près de Strasbourg pour la production du coupe-faim, le Zepbound® (tirzepatide). De quoi espérer répondre à la demande – estimée exponentielle dans les prochaines années – de traitements contre l’obésité.
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