APRÈS LES HÔTELIERS ET LES TAXIS, L’« UBERISATION » DE L’ÉCONOMIE TOUCHE LA RESTAURATION

21 septembre 2015 par
APRÈS LES HÔTELIERS ET LES TAXIS, L’« UBERISATION » DE L’ÉCONOMIE TOUCHE LA RESTAURATION
Les Echos Etudes

La concurrence déloyale de 3000 restaurants "clandestins" dénoncée par les organisations professionnelles.

L’essor des plates-formes collaboratives, qui pèse sur l’activité de l’hôtellerie traditionnelle avec le succès d’Airbnb, touche désormais aussi les restaurants et est dénoncée par les organisations professionnelles. Le GNI, groupement national des indépendants de l’hôtellerie restauration, à l’issue d’une réunion qui s’est tenue début septembre 2015 avec Martine Pinville, la nouvelle secrétaire d’Etat chargée du Commerce et de la Consommation, alerte dans un communiqué sur la concurrence déloyale des 3 000 restaurants « clandestins ». Ces nouvelles plates-formes (VizEat.comp, Voulezvousdiner.com…) s’affranchissent en effet des questions de santé publique (respect des règles d’hygiène en cuisine et dans la salle), de la fiscalité (TVA, impôts…) et de la réglementation (licence de vente de boissons alcoolisées, informations sur la provenance des viandes, sur les allergènes…) qui s’appliquent aux professionnels de la restauration. Le président du GNI, Didier Chenet, estime qu’il pourrait y avoir 20 000 restaurants clandestins en France d’ici trois à cinq ans, si ce modèle suit le développement d’Aibnb. Le syndicat ne demande pas de faire interdire ces sites, mais d’agir pour encadrer l’économie collaborative.

APRÈS LES HÔTELIERS ET LES TAXIS, L’« UBERISATION » DE L’ÉCONOMIE TOUCHE LA RESTAURATION
Les Echos Etudes 21 septembre 2015
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