Face à la prévalence croissante de certaines pathologies (maladies cardiovasculaires, diabète, obésité...) liée en partie à une surconsommation de graisses, sucres et sel, à l'action des pouvoirs publics (PNNS2) et à une prise en compte par le consommateur du lien existant entre alimentation et santé, l'industrie agroalimentaire est contrainte de s'adapter. Transversalement, les IAA repositionnent leur offre en améliorant le profil nutritionnel des produits. L'alimentaire est entré dans l'ère du « nutritionnellement correct » qui devient progressivement le standard du marché. Ceci se traduit par une clarification et une redéfinition du périmètre des aliments santé qui intègrent seulement les produits revendiquant une allégation santé. Le marché des aliments santé occupe encore une place marginale dans la consommation alimentaire (3,4%). Il connaît cependant une croissance soutenue. Avec un niveau de consommation de 32 euros par tête, la France accuse néanmoins un retard important comparé aux marchés japonais (167 euros/hbt) et américain (94 euros/hbt) et recèle un important potentiel.