
L’observatoire du financement participatif des entreprises
Crowdlending, crowdequity et crowdfunding immobilier : stratégies et perspectives d’évolution de l’activité à l’horizon 2024
Février 2021
Publiée en décembre 2020
Un tour d’horizon complet de la réalité du marché aujourd’hui et de son potentiel à moyen terme
2 milliards d’euros supplémentaires seront injectés en 2021 et 2022 pour soutenir la rénovation énergétique des bâtiments privés dans le cadre du plan de relance. Cette nouvelle mesure, annoncée en septembre 2020, s’ajoute à l’arsenal déjà en place : plan de rénovation énergétique des bâtiments qui vise 500 000 rénovations par an, transformation du crédit d’impôt en prime (MaPrimeRénov) avec un budget rehaussé, objectifs croissants des CEE… La rénovation énergétique des logements est une « priorité nationale » selon le Ministère de la Transition écologique et les moyens mis sur la table sont colossaux.
Le gouvernement souhaite notamment « le renforcement du soutien à la rénovation globale » et l’éradication des passoires thermiques à l’horizon 2030. Ces engagements sont structurants pour la filière de la rénovation énergétique car ils supposent de s’attaquer à deux problématiques lourdes : le financement et la constitution d’offres globales. Une rénovation énergétique coûte cher et même avec les aides, le reste à charge est élevé. C’est le principal frein à la rénovation. L’autre difficulté à résoudre pour les acteurs du marché est de constituer une offre globale, simple et lisible, intégrant notamment audit énergétique, financement et réalisation des travaux.
Même si le marché de la rénovation énergétique ne tient pas toujours ses promesses, c’est un terrain de jeux pour une multitude de prétendants d’horizons divers. Les fournisseurs d’énergie (EDF, Engie, Total…), soumis à une concurrence rude sur leur marché historique, cherchent à diversifier leur gamme d’offre. Le marché de la rénovation énergétique leur ouvre, en plus, la possibilité de produire des CEE. Les fabricants de matériaux et d’équipements (Atlantic, Rockwool, Saint-Gobain, Vaillant…) avec leurs partenaires installateurs cherchent à se rapprocher des clients finaux pour mieux vendre leurs produits. Les négociants et enseignes de bricolage (BigMat, Castorama, Rexel…) s’appuient sur leurs points de vente pour attirer des projets de rénovation et diversifier leur offre de services. Les délégataires CEE (Effy, GEO, Vos Travaux Eco…) s’intégrent de plus en plus sur la chaîne de valeur de la rénovation énergétique pour devenir des opérateurs globaux. Les courtiers (Activ Travaux, Illico Travaux…) jouent la carte de l’offre globale via l’intermédiation. Enfin, les professionnels du BTP (artisans et PME) sont au cœur de l’écosystème de la rénovation énergétique. Ils sont courtisés par tous les autres acteurs de la filière et cherchent à s’organiser, notamment en réseaux, pour gagner en visibilité.
Tous ces acteurs ont un objectif commun : être le point de contact des consommateurs. C’est le nerf de la guerre car il est synonyme de captation d’une part importante de la valeur. Mais la concurrence est très vive dans un paysage proche de la saturation. Qui est le mieux placé ? Comment le secteur va t-il évoluer ?... Notre étude répond à ces questions.
L’ étude réalisée par les consultants du pôle Énergie des Echos Etudes est un véritable outil de réflexion sur l'évolution de votre marché et de votre business. Elle répond aux 3 questions clés suivantes :
Février 2021
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Janvier 2021