
Digitalisation des services logistiques
Logistics As A Service, Logistics To One : comment les technologies transforment la chaîne de valeur de la logistique et créent de nouveaux marchés
Mars 2019
Publiée en décembre 2018
Les acteurs de la gestion de patrimoine et de fortune (banques privées, conseillers en gestion de patrimoine, family office) sont confrontés depuis quelques années à un environnement plus contraint. Au-delà de la baisse du rendement des actifs, c’est la pression réglementaire croissante qui constitue le principal phénomène impactant négativement le secteur. Les acteurs ont dû s’adapter à plusieurs réglementations européennes qui modifient leur métier et élèvent leur point mort. PRIIPS, DDA et MiFID 2 renforcent par exemple la transparence sur les coûts ce qui contraint les acteurs à faire évoluer leur business model et intensifie la concurrence. Enfin, les attentes des clients de la gestion de patrimoine et de fortune évoluent avec l’émergence de nouvelles habitudes de consommation liées au digital (autonomie, immédiateté, etc.). Or, les robo advisors, nouveaux arrivants sur le marché, sont capables de répondre à ces besoins et sont donc en mesure de concurrencer les acteurs traditionnels, au moins sur les segments bas de patrimoine.
Les acteurs de la gestion de patrimoine doivent désormais démontrer leur valeur ajoutée pour justifier leurs tarifs ou se réinventer et les baisser. Pour rester en phase avec les nouveaux usages, ils misent notamment sur la digitalisation de leur activité, point sur lequel ils ont pris du retard par rapport à la banque de détail ou aux robo advisors. Au-delà des services en ligne et mobile, les nouvelles technologies, à l’instar de l’IA, peuvent aider les acteurs à accentuer la segmentation de leur clientèle et à fournir des services plus personnalisés tout en étant plus proactifs. L’évolution de la typologie des clients, avec l’arrivée de plus jeunes entrepreneurs, contraint par ailleurs les banques privées et les CGP à faire évoluer leurs canaux d’acquisition de clientèle (partenariats, ventes croisées dans les banques universelles). L’évolution des codes des clients pousse aussi à rajeunir les effectifs pour mettre en face de cette nouvelle clientèle des interlocuteurs parlant le même langage. Le renforcement de la proposition de valeur des acteurs passe également par un renouvellement profond, avec la diversification des offres financières et non financières ainsi que la création d’offres plus pointues. Enfin, certains acteurs s’appuient sur la démocratisation de l’offre de gestion de patrimoine tandis que d’autres préfèrent se spécialiser en misant sur la montée en gamme.
Si les banques privées, CGP, family offices et robo advisors ont commencé à s’adapter aux évolutions récentes, ils vont tout de même devoir répondre à plusieurs questions au cours des prochaines années :
Dans ce contexte, quels seront les modèles gagnants de demain pour la gestion de patrimoine et de fortune ?
Cette étude a été réalisée à partir d’entretiens auprès de plusieurs acteurs de la gestion de patrimoine et de fortune. L’analyse repose également sur des recherches documentaires approfondies sur le marché, les différents acteurs et leurs stratégies ainsi que sur de nombreuses études de cas.
Titulaire d’un doctorat en sciences économiques, Sandrine Sakala-Morel est consultante indépendante en banque et assurance. Elle a travaillé 16 ans chez McKinsey & Company en tant que knowledge expert, dans un premier temps sur le secteur bancaire (banque de détail et banque privée) puis sur l’assurance et la gestion d’actifs.
Mars 2019
Février 2019
Février 2019
Décembre 2018