Découvrez dans cette étude :

• La dynamique de production des CEE classiques et des CEE précarité
  
• La cartographie de la concurrence avec l’analyse des principaux acteurs du marché (obligés, délégataires, mandataires…)
• Les stratégies de collecte de certificats d'économies d'énergie par les obligés et les délégataires et les ajustements nécessaires dans un contexte incertain
• Nos scénarios d’atteinte des objectifs de la P5 et des prix des CEE
  

Le marathon commence

La sobriété énergétique est désormais le maître mot de la politique énergétique française en réponse à la flambée des prix des énergies et aux tensions sur le système électrique. La ministre de la transition énergétique a même annoncé l’objectif de réduire de 10 % en deux ans la consommation française d’énergie. Le dispositif des certificats d’économie d’énergie est plus que jamais incontournable dans ce contexte. L’objectif de la 5ème période (P5), qui a débuté en janvier 2022, a d’ailleurs été rehaussé à 3 100 TWh cumac.

La P5 a démarré sur les chapeaux de roues. Pour l’instant, le rythme de délivrance mensuelle est nettement supérieur à celui nécessaire pour atteindre l’objectif. Le secteur surfe sur l’intensification des efforts de production de la fin de la période précédente. Résultat, les prix des CEE reculent. La question est jusqu’à quand ? Un prix trop bas ne permet pas de stimuler la production qui doit garder un rythme soutenu pour atteindre l’objectif.

Les obligés (Auchan, EDF, Engie, Leclerc, TotalEnergies…) et les délégataires (Effy, Hellio, Sonergia, Vos travaux Eco…) sont engagés dans un marathon de quatre ans pour collecter des CEE auprès de particuliers, entreprises et collectivités en les incitant à réaliser des travaux d'économie d'énergie. Ils mènent de front plusieurs stratégies : versement de primes CEE aux consommateurs, partenariats avec des prescripteurs, financement de programmes… La concurrence est vive et va encore s’intensifier au fur et à mesure que la fin de la période approchera. Comment le jeu concurrentiel va-t-il évoluer au cours de cette P5 ? Quelles perspectives pour le marché des CEE ?